Vols d'essai

Les essais de vol du « fauxdufaux » permettront au pilote d'apprendre à voler avec une machine unique en son genre. Au début du 20^e siècle, il n’y a eu qu’une poignée d’avions avec les systèmes de commande du Dufaux N°4. Actuellement, il n’en existe strictement aucun. Nulle part où regarder pour s’inspirer, aucun expert non plus pour nous conseiller. Les analogies trouvées dans d'autres avions et répliques de la même époque, en état de vol, ne sont pas pertinentes.
Les essais de vol du « fauxdufaux » comportent deux domaines différents, l’un technique, l’autre administratif.

domaine technique
On sait que dans sa configuration « traversée du lac », le Dufaux N°4 a volé au moins une heure non-stop sur le lac Léman. Endurance très rassurante pour un avion de son époque. On sait aussi que le même avion a eu une vie mouvementée, en se produisant dans des meetings d’aviation, comme avion école et volant en démonstration pour d'éventuels clients.

Grâce aux études forensiques réalisées sur le Dufaux N°4 à Lucerne, on a découvert que l’avion portait des traces dans son train d’atterrissage d’une prise de terre violente. On a trouvé deux pièces métalliques cassées et une en bois, fissurée. Et c’est tout. La structure originale de l’avion est intacte.
Les études et simulations aérodynamiques nous ont permis de connaître les faiblesses du design (traînée, sustentation, mécanique de vol) et d’y remédier. Pour le moteur Gnome, la fiabilité et la sécurité ont été amenées à des standards modernes. En somme, on a appliqué au Dufaux N°4 une cure technique digne du 21^e siècle.

Cependant, les véritables performances de vol du « fauxdufaux » restent une pure spéculation. Pour connaîre les résultats de nos travaux, l'avion devra accomplir son programme d’essais de vol.

domaine administratif
Quand le « fauxdufaux » sera prêt pour ses essais de vol, on entreprendra les démarches nécessaires avec les autorités concernées.