searunners.aero - wind propulsion systems
searunners.aero
L’étude de l’histoire des techniques et notre expérience dans le programme SEARCH nous ont suggéré de ne pas mêler, dans un même développement, les problèmes de design d’un dirigeable avec ses systèmes de propulsion.
Rapidement, le programme SEARCH a séparé la machine volante, le dirigeable, de son système de propulsion éolien.
Cette propulsion éolienne s’inspire principalement du chien de mer (Didier Costes, 1926-2020) et également des travaux, expériences, réflexions et documentations de Luc Armand au sujet des ailes d’eau et voiliers à masse nulle. Pour compléter nos sources, il faut mentionner encore les essais infructueux de Stéphane Rousson pour propulser un dirigeable monoplace muni d’un seaglider.
Chien de mer, aile d’eau, seaglider... les noms se réfèrent tous à un foil pour une propulsion éolienne sur une surface aquatique.
On retient des apprentissages du passé, on élague, on simplifie par-ci, on sophistique par-là, et sur ce socle on développe un système qui sépare, une fois encore, deux branches du dispositif : son rendement (performance pure) et son pilotage (commande et contrôle).
Dans le cadre du programme SEARCH, le projet s’appelle sarama : chien de la mythologie hindoue, monture de la divinité Indra (dieu du ciel, de la foudre, de l'atmosphère, des orages, de la pluie et de la fertilité).
Nos recherches de commande et contrôle et nos tests grandeur nature nous ont amené, comme dans toute recherche digne de ce nom, à un développement innatendu : un système de propulsion tout terrain !
Le système se comporte de manière analogue sur l’eau, sur la glace (lac) et sur la terre (reg).
On complexifie alors la définition de Luc Armand (et on lui donne raison), mais nos engins ne sont pas, ou plus, des voiliers à masse nulle, mais des voiliers à masse annulée et on les appelle désormais searunners.
Quelques images du programme searunners.aero